C'est sur Tinder que j'ai fait ma 1ère rencontre officielle. Homme un peu plus âgé et pas trop éloigné. Il n'avait pas beaucoup de photos, mais l'une d'elle attirait particulièrement mon regard. Nous avons commencé à discuter et le feeling est rapidement passé. C'était une personne très simple, très apaisante, qui avait les pieds sur terre et pas mal de conversation.
Après plusieurs soirs à échanger par écrit, nous nous sommes appelés. Ce cap peut être fatidique sur de nombreux points, et peut soudainement interrompre toute attirance naissante.
Mais sa façon de parler n'a pas été rédhibitoire. Nous avons tous les deux très vite convenu de nous rencontrer, avant de trop s'attacher au risque d'être déçus par la suite. C'est donc ce que nous avons fait, au bout de quelques semaines.
C'était mon 1er rencard #Generation90 depuis des années, j'avais un peu perdu la main. J'ai mis plusieurs heures à choisir une tenue adaptée, j'ai du demander conseil à mon entourage proche pour trancher... J'étais assez stressée, même si je n'attendais rien en particulier.
En plein confinement, nous avons du nous rencontrer en journée, dans un lieu accessible à ce moment-là. Je lui ai proposé un parc autour d'un petit lac près de chez moi. En espérant qu'il fasse beau... Le RDV est pris. Nous nous retrouvons donc un dimanche après-midi.
Lorsque je l'ai vu, je dois avouer avoir été un peu déçu de sa (petite) taille. Ce n'était pas un critère qui me semblait important, mais je me suis rendue compte qu'il l'était devenu en quelques minutes. Ne souhaitant pas m'arrêter sur ce détail, nous avons commencé à marcher tranquillement dans ce parc. L'endroit était désert et le soleil de la partie. Nous avons approfondis nos connaissances l'un de l'autre.
J'ai découvert qu'il était assez proche des enfants, qu'il lui arrivait régulièrement d'emmener tous les enfants de ses amis pour un après-midi après leur avoir organisé une activité spéciale. Il aimait passer du temps avec eux #TropDeBruitPourMoi. Il eu l'air d'avoir pas mal d'amis, et d'être assez proche d'eux. Cela ne m'a pas dérangée en soit, mais cela remplissait pas mal son emploi du temps.
La sociabilité n'étant pas ma qualité première, je me suis rendue compte que je n'étais pas prête à être immergée tout de suite dans un autre cercle social et familial.
J'aimais son calme et son oreille très attentive. Il était serein et apaisant. Il avait un projet d'auto-construction (il était dans le milieu) ce qui cochait la case "bricoleur" que je recherchais en bonus. Après avoir pas mal marché, je l'ai invité à prolonger l'après-midi autour d'un café, chez moi forcément à cause du confinement.
C'était la 1ère fois qu'un étranger mettait les pieds chez moi depuis ma séparation. L'étape aussi bénigne soit-elle, n'a pas été simple pour moi. Chez moi c'est un peu ma bulle, celle que j'ai créé avec mon fils, celle où nous sommes "tous les deux" chez nous. Il y a des photos de lui et cela me gêne que n'importe qui puisse les voir. Je l'ai donc invité mais véritablement à contre-coeur à ce moment-là.
Il a été très respectueux et très discret. Nous avons continué à discuter et plus le temps passait et plus je me rendais compte que ça n'allait pas coller. Mentalement il était vraiment bien, mais physiquement il manquait quelque chose.
Il n'avait pas l'air d'être du même avis, puisqu'il se projetait tout à fait et m'a même avoué "je pense qu'on s'est trouvé". Ce qui m'a conforté dans mon idée que ça ne me convenait pas. Au moment de partir, sur le pas de la porte, il m'a embrassé. Et je me suis laissée faire. Ce baiser ne m'a absolument rien fait. Pas de frissons, pas de plaisir, rien du tout. Quetchi.
Ça n'était donc vraiment pas avec lui que j'allais entamer ma prochaine histoire amoureuse.
Photos : Pexels - Unsplash
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